Nous vous présentons sur cette page une étude de Daniel Mur sur un épisode oublié
de la guerre 1914-
L’hôpital militaire 1914-
à Séméac
Souvenirs de l'hôpital militaire 133 bis, à Séméac 1914 1918
Il y a eu 1415 malades et blessés hospitalisés.
Les médecins étaient : MM les docteurs Lacassagne, Fréchou, Penaud et Vital-
Administrateur : Madame la générale Allenou (fondatrice)
Infirmières volontaires : Mesdames la générale Allenou, Sautier, Samamat, mademoiselle Garoby
A Séméac il y avait une gare de la compagnie des chemins de fer du midi où les trains pouvaient s'arrêter à la gare de Marcadieu. On trouvait aussi un couvent des Sœurs de Cantaous. En 1907, lors de la séparation de l'église et de l'état, les locaux ont été récupérés et le bâtiment est devenu une école de filles puis un casernement du 10 Hussards de Tarbes.
L’ancien couvent, rue georges Clémenceau à Séméac, abrite aujourd’hui l’école de musique Kosma.
Le 4 Octobre 1914, l'escadron de hussards qui occupait l'ancien couvent est mobilisé et quitte les lieux. La générale occupe le bâtiment devenu disponible et en fait l'hôpital militaire 133 bis.
La Générale de son vrai nom Amélie de SAILLENFEST de SOURDEVAL épouse de Louis-
La Mairie (et école de garçons) de Séméac.
Elle a réussi à faire de la mécanothérapie avec du matériel prêté par l'hôpital de Barèges.
L’hôpital de Barèges.
La mécanothérapie
de l'électro-
Et même un service de radiologie et un bain de lumière (cabine servant à administrer
des bains de lumière électrique, inventée par John Harvey Kellogg, l'objet, disait-
L'hôpital fonctionne jusqu'au 18 novembre 1918.
Le 23 Décembre 1918 : elle reçoit les remerciements du Ministre et du Service de Santé. On lui donne les insignes des blessés.
La générale a également créé un Centre agricole pour les convalescents blessés que
la générale occupait aux travaux des champs devenus incultes du fait de la mobilisation.
Elle éleva également des animaux de basse-
Une rue à Séméac porte le nom du Général Allenou, mais il semble que c’était plutôt à son épouse qu’il fallait l’attribuer…
Les Hussards.
Il ne reste rien de l’ancien hôpital militaire de Séméac, mais on peut parfois trouver des anciennes correspondances de l’époque :