La chapelle Notre-
à Trébons
Au sud du village, au bord de la grande route qui mène à Pouzac, est située la chapelle
Notre-
Edifiée en 1693, elle fut remaniée au 19e siècle. Elle abrite le tombeau de Joseph-
Une longue épitaphe y est inscrite dans la pierre :
Ici repose dans la paix de Dieu M. Joseph-
Né en 1766, il est décédé l'an 1805.
Il soutint l'honneur de sa Famille par les Armes. Il se distingua dans les lettres et fut un des ornemens de la Cour de France par ses qualités aimables et brillantes.
Une maladie douloureuse termina ses jours dans les Pyrénées loin de sa famille. Ses
longues souffrances y furent adoucies par les soins de l'amitié.
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Nulli flebilio
quam mihi
C'est Madame de Lavaux, son amie, qui a fait élever ce monument en marbre du pays.
Son père, Philippe-
Joseph-
L'intérieur de la chapelle.
Quelques détails.
Pierre Laboulinière dans son livre Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-
Dans une petite chapelle sont déposés
les restes de M. de Ségur, chansonnier spirituel. C'est l'auteur, entr'autres romances
remarquables, de "l'Amour qui fait passer le Temps et du Temps qui fait passer l'Amour",
double allégorie qui voile deux vérités morales également frappantes, et dont la
folle jeunesse et l'impotente décrépitude qui, chaque année, viennent chercher des
plaisirs et des soulagements dans le charmant séjour de Bagnères, fournissent l'exemple
et la preuve ; cette fondation pieuse est due aux regrets d'un constant amour (Madame
Davaux y a constitué à perpétuité une messe, chaque mois, au jour du décès, arrivé
le 26 juillet 1805), et l'amitié fraternelle (celle de M. le comte de Ségur, pair
de France) y a consacré les siens par l'inscription aussi simple que touchante :
Nulli Flebilior quam nihi, emprunté de la pièce harmonieuse où Horace, s'adressant
à Virgile, cherche à le consoler par des sentimens exprimés en vers si beaux, si
mélancoliques, de la mort de leur ami Quintilius. On peut traduire par « Nul ne faiblit,
même moi. »
La comtesse de Ségur (1799-
Fille du comte russe Rostopchine qui s'installe en France en 1816, la comtesse obtient
son nom en épousant un membre de la famille de Ségur. Elle n'a jamais connu Joseph-
C'est tardivement, pour distraire ses petits-
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Ses romans rencontreront
aussitôt un vif succès et feront le tour du monde.
Enfin, sachez que la famille de Ségur possédait dans notre département le château
d'Oléac-