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La mine d’ocre

de Paréac

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La création de cette mine devait permettre l'extraction de la poudre d'ocre (argile colorée en rouge ou en jaune par des oxydes de fer, et utilisée en peinture). La terre extraite était déposée dans des bassins remplis d'eau, lavée, comprimée entre des grilles et des toiles, séchée ensuite pour être réduite en poudre, mise en sac et transportée par camions aux établissements Gaches à Tarbes.

Les ouvriers habitaient pour la plupart Paréac. Quelques-uns venaient tous les jours d'Averan en passant par la colline de Miramont, d'autres venaient d'Orincles. Le directeur de la mine était l'abbé Mailhet, domicilié à Juillan. En 1934, la société des Ocres, Terres et Oxydes des Pyrénées fut déclarée en faillite.

Les galeries furent construites sur toute la partie Nord - Nord-Est du village aux lieux-dits Larpen, Arriou-Gastou, Las-Coste. La terre sortie des galeries était transportée dans des wagonnets jusqu'au lieu de vidage de Baricale (où étaient situés les bâtiments et hangars). Mais aujourd'hui on ne parle plus de la mine et pour cause, les entrées des galeries ont été comblées et les bâtiments détruits.

Le village de Paréac est connu pour son église du 17e/18e siècle et son clocher-mur. Cependant, un effondrement de terrain en 1994, en bordure du chemin de Larpen a remis en mémoire l'époque où la mine d'ocre était en exploitation sur le territoire de la commune entre 1913 et 1935.

On peut visiter des mines d'ocre en France à Rustrel ou à Gordes (près d'Avignon).

Rustrel

La mine d'ocre de Rustrel

La mine d'ocre de Gordes