Le pont Nord

à Tarbes-Aureilhan

Grâce à Daniel Mur (textes et photos), nous allons connaître l’histoire de tous les ponts de Tarbes.

Voici le Pont Nord ou Pont du Boulevard Pierre-Renaudet. Il franchit l’Adour et relie Tarbes à Aureilhan. Il est situé à proximité du lycée professionnel Sixte-Vignon.

Les articles de presse de 1959 (remerciements Archives Municipales de Tarbes :

C'est l'entrepreneur Gache qui demande la construction d'une passerelle en bois sur l'Adour en 1918. Avec cette passerelle il peut rejoindre l'arsenal sans aucun problème depuis son usine. De plus, les ouvriers d'Aureilhan et de la partie Est de la route de Rabastens ne sont plus obligés de passer par le pont de Pierre ou par le pont de Bours. De même pour les ouvriers qui demeurent coté Tarbes et Bordères-sur-l’Echez. Barthélemy Gache possède en effet les établissements SMF (Société des Matériels de Forage) plus communément nommés les FORAGES (plus tard Creusot-Loire) situés à cheval sur les communes de Tarbes et Aureilhan dont l'entrée est située à Tarbes Avenue des Forges mais une autre également Rue du 8 Mai au nord sur la commune d'Aureilhan, bordé à l'Est par la Rue de l'Orée et l'Allée des Soupirs et à l'Ouest par l'Adour.

Cette passerelle subsiste jusqu'en 1959 date à laquelle le pont actuel est construit.

Le pont est construit sur le principe du Pont Bailey. Le pont Bailey est un pont préfabriqué portatif, conçu primitivement pour un usage militaire et permettant une portée maximale de 60 m. Il n'exige ni outillage spécial ni équipement lourd pour sa construction, ses éléments sont assez petits pour être transportés par camion et le pont est assez solide pour autoriser le passage des chars. On le considère comme un modèle de génie militaire (Source Wikipédia). Le pont mesure 60 m rejoint le Boulevard Pierre Renaudet à Tarbes à la Rue du 8 Mai à Aureilhan. Il mesure 7 m de large, bordé de 2 trottoirs de 1.50 m de largeur.

Il repose sur une seule pile centrale et a été construit à 1 mètre au-dessus du niveau des plus hautes eaux enregistrées dans l'Adour, à Tarbes, en période de crues.

Pierre Renaudet était un ouvrier de l'Arsenal, militant communiste déporté au camp de concentration d'Oranienburg durant la 2ème guerre mondiale où il a été exécuté (J.P Bové « Tarbes pas à pas »).