Le sentier archéologique du Castelbieilh
à Saint-Lézer
Saint-Lézer, près de Vic-en-Bigorre, est une petite commune tranquille de notre département.
Mais en 1881, un enfant du pays, Pierre Roques, fait des trouvailles intéressantes
de vieilles pierres. Il en touche quelques mots aux historiens locaux Norbert Rosapelly
et François de Cardeillac qui viennent faire des recherches. Ces recherches ont été
poursuivies à partir de 1958 par Roland Coquerel. On venait de découvrir le plus
grand oppidum des Pyrénées centrales, d’une superficie de plus de 6 hectares, défendu
par quatre niveaux de fortifications !
Rosapelly et Cardaillac ont même affirmé que Saint-Lézer fut, avant Tarbes, la capitale
de la Bigorre. Ce qui provoqua de nombreux débats parmi les érudits locaux. Depuis
quelques années, une mise en valeur culturelle du site a été réalisée. Pierre Daguet,
que nous remercions, a eu la gentillesse de nous envoyer en 2014 quelques photographies.
La visite se réalise en une heure environ. Outre le site occupé dès l’antiquité par
les Aquitains puis conquis par les Romains, les archéologues ont découvert que c’était
un endroit plein de vie au Moyen-Age (an mille) avec un château fort et même une
abbaye. C’est un endroit très agréable et bien aménagé qui intéressera tous ceux
qui aiment notre histoire locale.
De nombreux partenaires ont aidé à la réalisation du sentier : Ministère de la Culture,
Préfecture, Région, Département et Communauté de Communes Echez-Montanérès.
Voici la porte d’entrée avec de chaque côté les restes de deux tours. A chaque étape
(une dizaine au total), un panneau explicatif nous permet d’en savoir un peu plus.
Plan rapproché des ruines des deux tours.
Voici le premier des panneaux explicatifs (très bien réalisés). Nous ne reproduisons
pas volontairement les autres afin de vous encourager à la visite et vous laisser
une part de découverte !
La montée au tuco (nom local pour dire oppidum).
Quelques autres photographies du site :
La table d’orientation permet de bien se repérer dans le paysage.
« Une statue incluse dans les murailles aquitano-romaines du 4ème siècle. Autrefois
exposée en plein air ; maintenant cachée et protégée des humeurs des pillards. Grès.
50 cm * 35 cm env. Curieux geste, beau plissé de la toge et sourire énigmatique,
forcément ». Texte et photo (mai 2017) : Jean-Luc Laplagne, que nous remercions pour
cet envoi.