Apparitions et miracles
Notre-
Lieu de miracles, Héas est un sanctuaire déjà connu en 1349. Une chapelle fut détruite et reconstruite plusieurs fois (notamment en 1915 à cause d'une avalanche). Elle est située au pied du Cirque de Troumouse à 1500m d'altitude.
La chapelle sur cette photo date de 1724 (troisième construction). Elle fut détruite en 1915 par une avalanche. Auparavant il y avait une autre chapelle, qui avait remplacé un oratoire antique.
Un petit sanctuaire fut installé, mais où trouver une statue? Par pure dévotion,
nos bergers allèrent dérober la statue de Notre-
La chapelle avant la catastrophe de 1915.
La chapelle juste après l’avalanche de 1915.
A leur réveil, les bergers furent très déçus, mais ils découvrirent une belle source
au-
A la Révolution, l'église fut vendue et demeura la propriété de quelques habitants
du canton qui peu à peu la rendirent à la dévotion des fidèles. En 1848, Mgr Laurence,
évêque de Tarbes rétablit solennellement les offices. les pèlerinages furent remis
sous la direction des Pères de l'Immaculée-
Le rocher de l'Arailhé.
C'est sur ce rocher qu'apparut la statuette de la Vierge (qu'on
abrita dans la chapelle). Pour commémorer l'événement, la statue actuelle fut placée
en 1889. Les pélerins de Héas avaient pour tradition de détacher une petit morceau
du rocher et de l'apporter chez eux. Dès le commencement du mois d'août, des foules
innombrables traversaient vallées et torrents vers le sanctuaire.
Voici quelques images plus ou moins anciennes de la chapelle :
Ruines de la chapelle après l'avalanche de 1915.
Une chapelle provisoire fut utilisée de 1915 à 1926.
Sortie de la messe vers 1910.
Actuellement.
Détail de la photo ci-
Vue de la chapelle, à l'arrière-
Chapelle avant 1915.
Vue de la vallée, au fond Cirque de Troumouse et la Munia.
Le même plan quelques années plus tard (à droite, la colonie).
Les pélerins :
Les baigneurs de Barèges, de Saint-
Pierre-
Monseigneur Gerlier :
La chapelle en 1913.
La chapelle actuelle.
Légende : La tradition rapporte que dans des temps très anciens, des bergers virent
deux blanches colombes se poser près d'une fontaine, à quelques pas du torrent. Le
phénomène se répétant, les bergers les suivirent du regard. Une colombe se dirigea
sur le clocher de Poueylaün, tandis que l'autre vint se poser au lieu même de la
chapelle actuelle. Nos bergers furent convaincus que par ce signe, la Vierge Marie
manifestait sa volonté de voir élever en ce lieu une chapelle. Les maçons qui bâtirent
la chapelle d'Héas étaient, dit-
Intérieur de la chapelle après la reconstruction en 1928.
Intérieur de la chapelle avant 1915 (au centre de l'autel, la vierge). Cliché de l’Abbé Courtis.
La vierge de Héas à l'intérieur de la chapelle (photo actuelle). Déjà considérée comme miraculeuse, sa légende fut confirmée lors de l'avalanche de 1915. En effet, la chapelle fut détruite, mais on retrouva la statue enfouie dans la neige, intacte comme par miracle.
Photo 2020