Les cagots à Campan
Campan possédait son quartier des cagots sur la rive droite de l'Adour. Aujourd'hui, le pont reliant les deux rives a gardé le nom de « Pont des Cagots ».
Comme dans d’autres communes, on trouve le souvenir des cagots à l’église :
Bénitier des cagots avec la « patte d'oie » en partie effacée.
Toujours de Michel Francisque, en 1847 : « A Campan, il y a cinq ou six familles que le préjugé flétrit du nom de cagotes et tient reléguées dans un quartier séparé du gros de la commune, appelé quartier des cagots. J'ai, m'écrit M. le docteur Abadie, connu les chefs de ces familles ; ils exerçaient tous le métier de charpentier. Il y a cinquante ans, ces familles ne s'alliaient qu'entre elles ; aujourd'hui, elles sont mêlées aux autres habitants. »
Une association s'est créée à Campan en 2005 : « L'Amicale des Cagots ». L'Association a pour but de fédérer l'ensemble des personnes interessées par la vie et l'épopée du peuple dit cagots. Très dynamique, elle a organisé en 2010 la première fête des cagots.
Le Petit Journal du 27 octobre 2010.
Les cagots à Asté
A Asté, comme à Campan, une porte et un bénitier des cagots à l’église.
Notre conseil lecture
Si vous vous passionnez sur le sujet, ou tout simplement si vous voulez en savoir
plus, nous vous conseillons la lecture du pendu de la Saint Vincent de notre ami
Christophe Guarinos. C’est une fiction s’appuyant sur des faits historiques dans
le milieu des cagots de Campan, Bagnères-