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Les cagots à Cauterets

Le 10 mai 1472, un certain Jean de Mahoc, originaire de Mailloc, près de Saint-Savin, vint s’établir à Cauterets et exerça aux bains, sans doute avec succès puisqu’il lui fut fait don, à lui et à ses héritiers, d’une cabane qu’ils vendirent ensuite à Bertomibe et à Jean Canarie, d’Argelès, avec droit au petit bain et faculté de « prendre l’eau chaude du petit bain pour s’y baigner et suer »

Voici une rareté : "Les Cagots aux bains de Cauterets", petit livret de 16 pages paru en 1892. Nous vous offrons les meilleures pages :

En 1647, une ordonnance renouvelée en 1755 enjoignit aux cagots de ne prendre leurs bains que lorsque les autres malades se seraient baignés, sous peine d'amende.

Les cagots à Luz-Saint-Sauveur

Voici une description de Luz en 1843, par Victor Hugo : « J'ai tourné autour, entre l'église et le mur crénelé. Là est le cimetière, semé de grandes ardoises, où des croix et des noms de montagnards creusés avec un clou s'effacent sous la pluie, la neige et les pieds des passants.

Une porte, aujourd'hui murée, était la porte des cagots. Les cagots ou goitreux étaient parias. Leur porte était basse, autant qu'on peut en juger par la ligne vague que dessinent les pierres qui la murent. »

Le bénitier des cagots de l’église de Luz (situé dans la salle du « trésor »).

Le bénitier et la porte des cagots.

Les cagots à Esquièze-Sère

Cette commune limitrophe de Luz possède son quartier des cagots.

La porte des cagots était autrefois murée. On la trouve aujourd’hui tout au bout du cimetière.

La porte des cagots lorsqu’elle était murée (photo 1958).

Photo extraite de la revue « Science et Voyages » en 1958.

Photo extraite de la revue « Science et Voyages » en 1958.