Casernes et bâtiments militaires
à Tarbes
Tarbes est une ville militaire, ville de garnison. Elle possède deux grandes casernes : Larrey et Soult. Plusieurs raisons historiques expliquent le choix de la ville de Tarbes pour ses régiments : éloignement avec l’Alsace, proximité avec l’Espagne, élevage de chevaux destinés aux armées (haras), usines de fabrication d’armements (arsenal), appuis politiques. Nous allons vous présenter sur cette page le patrimoine militaire de Tarbes : bâtiments actuels et bâtiments anciens.
Défilé du 10e Hussards rue Massey en 1906.
Les bâtiments actuels :
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Quartier Larrey, exercice de bâton.
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Près de Tarbes, en direction de Pau, le camp de Ger est à cheval sur les départements 64 et 65. Les bâtiments sont sur le 64, mais des terrains sont sur le territoire des communes de Ibos, Azereix et Ossun.
Créé en 1870, le Camp de Ger est géré par le 1er RHP. Il sert actuellement à l'instruction des unités militaires françaises. On y tire de l'armement léger d'infanterie jusqu'au mortier de 120 mm. Il possède également deux zones de saut, dont l’une d’elles est la plus grande de France.
Les bâtiments anciens :
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L’entrée est située avenue du Maréchal-
La caserne a abrité le 53e et le 12e régiment d’infanterie.
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Ou caserne de la Remonte. L’entrée est située avenue Aristide Briand. La caserne
porte le nom de Thomas de Grailly de Foix-
Les travaux ont commencé en 1856 pour abriter des chevaux de l’armée. Pressenti en 1946 pour être un lycée de jeunes filles, de nombreux projets de réhabilitation ne furent jamais réalisés (Hôtel des impôts, musée des Hussards…)
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En face des bureaux de la Préfecture, rue des Ursulines. La caserne portait le nom
de Jean Dembarrère (1747-
Un hôpital militaire fut construit ici sur l’emplacement d’un ancien couvent (Ursulines). Après la révolution, ce bâtiment est requis par l’armée pour la cavalerie puis devient en 1814 un dépôt de réfugiés espagnols. En 1877, il est à nouveau occupé par l’armée (53e R.I.) et en 1926, il est acheté par l’Aide Sociale.
Pour être complet, nous évoquerons ces lieux dont l’histoire est liée de façon plus ou moins proche à nos armées : quartier de l’Arsenal, Musée des Hussards au jardin Massey (visite indispensable !), Haras nationaux et hippodrome de Laloubère.
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Place de Verdun juste à côté du Moderne, se trouvait le cercle des officiers. C’est aujourd’hui une banque et un café.
Le bâtiment est indiqué par une flèche blanche.
Plan rapproché sur cette photo ancienne.
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Passage Bruzaud-
En 1872, l'ancien séminaire abrite la toute nouvelle école d'artillerie. Le bâtiment
est remanié en 1877. L'école qui consiste surtout en un parc d'artillerie, fut dissoute
en 1914. Elle renfermait une bibliothèque et une riche collection d'objets archéologiques
trouvés dans les fouilles faites au polygone de Ger, déposée par la suite au Musée
des antiquités nationales de Saint-
Le parc à fourrage était idéalement situé entre les deux plus importantes casernes de Tarbes.
Au sud du 35e, avenue du Régiment-
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Déjà en 1810, on trouve des traces de demandes de l'armée de mettre à disposition
par la ville d'un terrain de manœuvres pour la cavalerie de 24 hectares situé à une
demi-
L'agglomération tarbaise disposait de 4 Champs de manœuvres un seul est actuellement opérationnel (camp de Ger).
En 1864, on a implanté devant l’entrée la statue de Larrey, qui a été déplacée en 1935 pour laisser la place à Foch.
Vue aérienne vers la fin des années 1950. Jacques longué nous apprend que la caserne a échappé trois fois de justesse à la démolition (1921, 1946 et 1966), notamment pour ouvrir une grande voie de circulation vers le sud.
L’entrée est située rue de Cronstadt devant la statue équestre du Maréchal-
Photo très ancienne du XIXème siècle, à la fin des travaux.
Vue aérienne vers la fin des années 1950.
C’est la caserne avec l’avion Noratlas placé devant. L’entrée est située avenue Jules
Laforgue. La caserne abrite le 35e Régiment d’Artilleurs Parachutistes (35e RAP).
Elle porte le nom de Nicolas Soult (1769-