Le château Sainte-
à Esterre près de Luz-
Dressé comme un nid d’aigle, le château d’Esterre domine la ville de Luz-
Le château vu de la place de Luz-
Proche de la ruine, le château a été restauré récemment par la Communauté de Communes, suite à un bail de 30 ans signé en 1988 avec le propriétaire privé du château. En juin 2019, la commune d’Esterre a fait l’acquisition du château
Pour s’y rendre, passer devant l’ancienne gare, puis tourner à droite devant la mairie
d’Esquièze-
Se garer à proximité de l’hôtel Le Montaigu et compter 15 minutes à pied par un chemin ombragé sans difficulté. C’est la balade familiale par excellence, vos enfants pouvant jouer aux chevaliers dans un vrai château !
Nous voilà arrivés. Le château est baigné par la lumière.
Photo 2015.
Le château fut construit au XIe siècle par le comte de Montblanc, seigneur de Bigorre,
pour surveiller les brigands venus d’Espagne ou de Barèges. Il ne reste du château
que deux tours (une ronde et une carrée) avec entre les deux une muraille les reliant,
qu’on appelle courtine. Devant le château se trouvait autrefois une chapelle nommée
prieuré de Sainte-
L’accès est libre. On pénètre sur la terrasse haute par une porte romane de plein ceintre d’une hauteur de 3m50. Pour une fois, on ne se cognera pas la tête !
Très belle vue sur Luz depuis la terrasse basse du château.
Le donjon carré a une hauteur d’une douzaine de mètres environ. Il est construit en plusieurs niveaux et l’épaisseur des murs diminue à chaque étage (comme au château des Angles). La porte au niveau du sol est plus récente et date du XIXe siècle. Quelques petites ouvertures permettaient de tirer à l’arc pour se défendre.
Voici la courtine et la tour ronde. On remarque une dizaine de trous sur la courtine
(appelés corbeaux). Ils servaient peut-
L’ensemble est très agréable. On peut même pique-
Une petite fontaine a été aménagée, très utile en été !
Le château vu de la route allant vers Barèges. On voit bien le machicoulis sur la tour ronde.
Images anciennes
Victor Hugo en personne a visité le château en 1843. Tombé sous le charme du bâtiment, il en a même fait un dessin !
Lithographie de Jacottet, datant aussi des années 1840.
Devant le château se trouvait autrefois une niche abritant une statue sur l’ancienne
chapelle Sainte-
Il existe également une légende qui relie Le château à la chapelle Solférino. Voici
la légende : Il y a très longtemps, un bandit habitait dans ce château. Il tuait,
assassinait et ne gardait aucun prisonnier à nourrir. Seule une de ses victimes a
eu la vie sauve, il s’agissait de Marie, une belle jeune fille d’Arcizans que le
méchant homme voulait pour femme et qu’il retenait prisonnière au grand dam de son
amoureux Pierre (les moeurs étaient dures en ce temps là !). La Vierge apparut à
la jeune fille qui fut délivrée du tyran, emportée dans le ciel par une douce lumière
blanche. Pierre, qui voulait attaquer le château avec une fronde, fut inconsolable.
Il se retira en ermite sur la colline où se dresse aujourd’hui la chapelle Solférino
et qui a longtemps porté le nom d’ermitage Saint-
François Pujo nous envoie ce cliché d’une maquette du château, réalisée par Gilbert Cousté (sur les conseils d’une historienne dont le nom nous a échappé…)
Vue aérienne.