Le Pic-
dans les Hautes-
Le Pic-
Il s’appelle « du Midi » car le soleil est à son zénith à midi, vu depuis la plaine de Tarbes. En France, « midi » veut aussi dire « sud ».
Il s’appelle « de Bigorre » car c’est le nom ancien de la région et il existe aussi
d’autres Pic-
Aller au Pic-
Les plus courageux iront au Pic à pied. Un des itinéraires commence sur la route
du Tourmalet (juste après le hameau d’Artigues -
Aller au Pic-
Le Pic-
La construction de l'observatoire a débuté dans les années 1870, sous la direction
du général Charles de Nansouty, et de l'ingénieur Célestin-
Au sommet
La terrasse, l’espace musée et l’antenne émettrice (radio-
Les bâtiments techniques (appelé bâtiment interministériel) et le fabuleux panorama
sur la chaîne des Pyrénées-
L’espace Musée
On entre dans l’espace musée-
Le télescope Bernard Lyot (TBL)
Une tour haute de 28 m et de 15 m de diamètre est construite à partir de 1972. Elle est installée à l'écart des autres bâtiments, de façon à minimiser les perturbations atmosphériques. En 1980, elle abrite un télescope de 2 m : le télescope Bernard Lyot. Le TBL est aujourd'hui le seul instrument astronomique au monde principalement utilisé pour l'étude du magnétisme des étoiles. C’est ce bâtiment qu’on voit de loin à droite de l’antenne.
Grâce à un mécanisme complexe informatisé, le télescope se met en place devant l’orifice de la coupole. A cette altitude, il faut souvent intervenir contre le froid et le gel qui empêchent l’ouverture.
Le coronographe
L'observatoire dispose d'un coronographe, qui permet l'étude de la couronne solaire. C'est Bernard Lyot qui inventa le premier coronographe au début des années 1930. Il y a en tout sur le site une dizaine de coupoles avec des télescopes spécialisés pour chacune.
Conseils, renseignements pratiques
Avant de partir, consultez la webcam du Pic.
Munissez-
N’oubliez pas votre paire de jumelles.
Il est possible de passer la nuit (sur réservation).
Autres renseignements et tarifs ici.
Les gens intéressés par l’astronomie peuvent aussi aller aux soirées découverte du petit observatoire de Visker. C’est passionnant.
Collection de photos anciennes
Avant même 1900, les touristes se rendaient au Pic à pied ou à cheval. Les plus fortunés s’y rendaient en chaise à porteur !
Le sommet du Pic-
En route pour le Pic !
Photo prise au retour du Pic vers 1900.
L’observatoire est géré depuis très longtemps par l’Université Paul-
Image intéressante car on voit au fond à droite la coupole Baillaud en construction (cliché 1905 ou 1906).
La coupole Baillaud en construction (cliché image de gauche hiver 1906-
La terrasse en 1900, puis en 1927. Sur le cliché de gauche (au premier plan), un petit abri pour les touristes, construit en 1897. A noter sur le cliché de droite (en bas au centre) l’éboulement d’un mur de soutènement qui a eu lieu le 9 juillet 1922. Les deux gros pylônes en fer ont été montés en 1926 et servaient à la TSF. C’étaient les ancêtres de la grande antenne.
Reportage photo dans la célèbre revue L’Illustration en 1932.
Travaux pour la nouvelle route du Pic -
Jolie photographie aérienne de la fin des années 1950. A gauche, le véritable sommet du Pic où repose de nos jours la grande antenne.
Travaux pour la nouvelle route à péage du Pic (le troisième virage) -
A noter la présence de deux tables d’orientation sur les terrasses (l’une orientée
vers le sud et l’autre vers le nord -
Depuis octobre 2016, un planétarium a enrichi l’offre d’animations. Il a été aménagé dans l’historique coupole Baillaud (la plus ancienne du site).
On y trouve de nombreuses photos en très grand format noir et blanc des années 1930, ou colorisées (fonds Alix en majorité).
Le trajet complet se fait en 10-
Dans le téléphérique, en regardant sur votre gauche en montant, vous pourrez apercevoir : le col du Tourmalet.
Le Cirque de Gavarnie et sa célèbre « Brèche de Roland ».
Vous passerez au-
Il existait un vieux téléphérique depuis 1952. Il servait surtout à acheminer du
matériel (plus besoin de « porteurs ») ainsi que le personnel travaillant au sommet.
Cela révolutionna la vie là-
Le trajet en téléphérique se fait en deux temps. Il faut en effet descendre à la gare intermédiaire du Taoulet (altitude 2341m.) pour changer de cabine. Vous en profiterez pour admirer cette belle œuvre de Bruno Schmeltz sur les porteurs du pic.
C’est de loin le mode le plus utilisé pour aller au Pic. Billetterie et départ de La Mongie (altitude 1785 m.). Ce nouveau téléphérique et les travaux d’aménagement du site au sommet ont duré de 1996 à 2000. La capacité de la cabine est d’un peu plus de 3 tonnes, soit 45 personnes.
Vue d’ensemble
Lors des grosses fréquentations estivales, on peut atteindre les 2500 visiteurs par jour.
Les fondateurs de l’Observatoire
Nous vous conseillons fortement le visionnage du film très bien fait qui vous explique l’histoire du site, notamment l’extraordinaire épopée des porteurs et vous montre également la vie quotidienne.
La galerie des merveilles, objets anciens des astronomes du XIXe siècle,
Parmi les centres d’intérêt, des tables interactives sur le thème de l’astronomie et des sciences,
Et une belle maquette.
Outre, le bâtiment interministériel, il existe de nombreux coins cachés : dédales de couloirs, salles de réunion, chambres….
On a envie de dire que c’est l’attraction phare du Pic. Un peu cachée dans un recoin
de la terrasse nord, c’est une passerelle longue de 12 mètres suspendue dans le vide.
On peut voir le vide sous nos pieds, ce qui ajoute une peu plus de sensations ! La
passerelle a été conçue en 2017 par l’entreprise Mécamont-
Le Ponton dans le ciel
Les petits secrets du Pic !
On nous vante partout le Pic-
Si vous vous penchez un peu au-
C’est une toute petite sculpture de quelques centimètres sur un rocher, sur la terrasse
sud. On ne sait pas qui elle représente, peut-
A l’extérieur sur les terrasses, on peut admirer deux belles tables d’orientation.
Mais nous voulons vous parler de celle-