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Les Grands Thermes

à Bagnères-de-Bigorre

Les Grands Thermes portaient à l'origine de le nom de Thermes Marie-Thérèse (en hommage à la duchesse d'Angoulême). Ils furent construits de 1823 à 1828.

C'est en effet la duchesse d'Angoulême (fille de Louis XVI et Marie-Antoinette) qui en posa la première pierre en 1823. Même si c'est la duchesse de Berry qui les inaugura en 1828.

Pose de la première pierre le 8 juillet 1823 par la duchesse d'Angoulême (aquarelle de Leleu, géomètre en chef du cadastre).

Les Thermes au 19e siècle. A droite la tour Mauhourat (prison) détruite en 1865.

L'escalier des Thermes en 2008 (avec l'ex-voto Romain).

A l'intérieur des Grands Thermes

en 1910

en 2008

En 1838, on comptait 28 baignoires, 4 douches, un double appareil fumigatoire, un bain de vapeur et 3 buvettes.

Voici quelques images anciennes des Grands Thermes :

en 1900

Un peu plus tard, on ajouta le pavillon des douches (surmonté d'un « Palmarium »).

en 1907

en 1917

A gauche du palmarium, derrière la Muse bagnéraise, trois anciennes baignoires ont été réutilisées en jardinières (photo 2008).

Derrière les Grands Thermes, les captages des sources. Sept sources différentes ont été réunies pour les Grands Thermes ; elles portaient les noms de la Reine, St-Roch, du Dauphin, de Fontaine-Nouvelle, des Pauvres, de la Goutte et du Foulon.

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Etonnant : Ce sont les ruines du château de Mauvezin qui ont fourni une grande quantité de pierres nécessaires à la construction des grands thermes de Bagnères. C’est le curé de Mauvezin en 1906, l’abbé Pailhé qui l’apprend à Michel Albin Bibal lorsque ce dernier visite Mauvezin. Le jeune abbé est tourmenté à l’idée de la destruction possible du château et déclare : « Après avoir servi de carrière pour la construction de l’établissement thermal de Bagnères-de-Bigorre, il est devenu carrière communale. Dans quelques années, il ne restera plus que le nom comme de la plupart des châteaux de Bigorre ». Information tirée du livre le « Château de Mauvezin » par Séverin Dubarry, page 74. Sachez que Michel Albin Bibal déclara « Ce serait un crime de détruire une pareille relique du passé, c’est moi qui la relèverai », et c’est ce qu’il fit.