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Travail pour les bêtes

à Escoubès-Pouts

Accueil.

Comme pour beaucoup de villages, on passe souvent à Escoubès en voiture sans prendre le temps de s'arrêter. Pourtant, ce village mérite une petite visite, à commencer par ce bâtiment qu'on aperçoit depuis la route.

La même vue prise vers 1910.

Le bâtiment peut se diviser en trois parties.

Le « travail » pour les bêtes.

Il servait à ferrer les boeufs et les chevaux, il fut utilisé très longtemps (jusqu'à la fin du XXe siècle).

Quelques exemples pour mieux comprendre :

Même s’ils se font rares, on peut de temps en temps trouver un travail pour les bêtes dans quelques communes du département. Ci-contre, celui de Montgaillard. Voir notre page spéciale sur les métiers à ferrer dans les Hautes-Pyrénées.

A Escoubès, à côté du travail, une petite pièce devait servir de forge car on note la présence d'un récipient en pierre de taille certainement utilisé pour faire du feu et donner ainsi la forme au fer.

Un forgeron au travail.

La dernière pièce, le lavoir. Ce bâtiment était vraiment au coeur de l'activité du village.

Le village d'Escoubès-Pouts est né de la fusion de deux villages en 1846. Escoube signifie « balai » (Les habitants avaient pour activité artisanale la fabrication de balais de bruyère).

Pour visiter le moulin d'Escoubès  :

Lien.

Annuaire Didot-Bottin de 1921.

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Vu dans la Nouvelle République des Pyrénées du 26 janvier 2010 :

L'ancien lavoir du village est en cours de restauration depuis quelques semaines déjà. C'est l'entreprise Christian Jouanolou, d'Orincles, qui est chargée des travaux. Celui-ci nous a dit :
« Je prends beaucoup de plaisir à remettre en état ce témoin du passé et bien qu'il soit situé sur l'Echez, c'est avec les produits des ardoisières du Neez que nous refaisons sa couverture ». Présente sur le chantier, Marguerite Bour, le maire du village, a expliqué : « La décision de restaurer le lavoir a été prise en 2009, mais il y avait des travaux plus urgents. Toutefois, ça valait la peine d'attendre et je suis très satisfaite du résultat qui montre, à l'évidence, le professionnalisme de l'entreprise Jouanolou. Nous en avons profité pour faire remettre en état le « métier », que l'on utilisait pour immobiliser le bétail à l'occasion de soins particuliers. C'est à l'entreprise Bardet, de Barlest, que les travaux de maçonnerie ont été confiés ». Du beau travail, dont l'ensemble réjouit l'œil et « auquel il ne manque plus que les finitions et… l'inauguration, qui se fera à l'occasion de la prochaine Saint-Pierre », a conclu Mme le maire.